samedi 31 janvier 2009

Des nouvelles, enfin!

Samedi 17-01-2009 à mercredi 21-01-2009 TRAVERSÉE DES USA- 3961 km
Départ par très grand froid à 5h00 le 17 au matin. Il neige un peu. Nous traversons la frontière à Moers, comme d’habitude. Nous rencontrons Manon, Richard, Johanne et Nazir à Champlain, N.Y. On fraternise en grelottant. Même Richard a froid. La 87 nous amène au New Jersey Turnpike. Le premier soir, nous coucherons à Baltimore; il fait aussi froid que chez nous même si la neige y est absente.
Le dimanche, nous bifurquons vers la 81 en contournant Washington qui se prépare à l’inauguration d’Obama. Un premier pépin : l’alternateur de Richard ne fonctionne plus; nous sommes un dimanche après-midi. Un auto-parts est ouvert et a la pièce; ce n’est pas un VW, (n’est-ce pas, André?) : quelle chance! Une heure plus tard, Richard a tout réparé.
Le lundi, il fait toujours froid et il se met à neiger de plus en plus fort. Il neigera en Virginie, au Tennessee, en Alabama. Nous dormirons encore une fois avec du chauffage et le toit fermé.
Le mardi, on traverse le Mississipi, la Louisiane et coucherons au début du Texas. Ils ont aussi du ‘cold air from Canada’. Le mercredi soir, nous sommes à quelques kms de la frontière mexicaine à Weslaco et enfin, il fait plus chaud. Bernard et Suzanne se joignent à nous pour le grand voyage. Le mercredi servira à faire laver le camper et faire de petits achats avant le passage au Mexique. Richard en profite pour faire une autre réparation : sa ‘fan clutch’ a lâché. On a déjà parcouru 3961 kms. Les parents de Germain – les autres grands-parents de Camille, très heureux de recevoir par notre intermédiaire les dernières photos de la petite-, nous accueillent et nous font découvrir les alentours : on se quitte en se donnant rendez-vous dans 2 mois, sur la voie du retour.

Vendredi 23-01-2009- REYNOSA-CIUDAD VICTORIA -347 km

À 11h00 du matin, après 1h30h à la douane, toutes les procédures sont réglées et nous avons le OK pour passer. Richard a dû sacrifier la propriété de son véhicule, qui est maintenant enregistré au nom de Manon : il n’avait pas le droit de ré-entrer au Mexique avec un autre véhicule que celui qui avait été enregistré lors de son précédent séjour au Mexique en 2006 : il aurait dû faire annuler son permis d’importation de 2006 au moment où il a vendu le véhicule avec lequel il avait effectué le voyage en 2006, à défaut de quoi on le soupçonnait d’avoir illégalement vendu ce véhicule au Mexique! La douanière a demandé le contrat de mariage mais s’est finalement fiée à la parole de Richard et Manon.
La douanière fut très gentille et assez souriante; les légendes urbaines ne sont pas toujours véridiques. Nous filons immédiatement par la 2, puis la 97 vers Ciudad Victoria. Route de bonne qualité, paysage d’allure un peu désertique, assez plat. Région pauvre. Beaucoup d’animaux - chèvres, vaches, mulets- broutant en petits groupes le long de l’autoroute. Il y a souvent un gardien du troupeau sur le bord de la route pour empêcher les animaux de s’en approcher, ou bien, si l’animal est seul, il est attaché. En approchant de notre destination, la Sierra Madre se profile à l’horizon, spectaculaire. Arrêt d’un soir: nous ne verrons de la ville que son centre d’achat, à moins d’un kilomètre du camping. Rosie, 78 ans, la propriétaire du camping, parle bien anglais, ayant épousé un américain (décédé depuis deux ans) et ayant vécu plusieurs années aux États-Unis; elle nous conseille de faire faire une copie couleur plastifiée de notre permis de conduire, pour éviter de se faire arnaquer en donnant l’original à un policier ripou : autre occasion d’aller au centre d’achat! Richard doit installer un plexiglas en remplacement d’une fenêtre de côté estropiée par une roche sournoise (sur la 83, au Texas : Manon pensait que c’était une balle perdue d’un cowboy en cavale!). À Ciudad Victoria, un premier choc avec les toilettes des campings mexicains : elles sont piteuses, mais nous verrons pire!

Samedi et dimanche 24 et 25-01-2009- CIUDAD VICTORIA-SAN LUIS POTOSI-341 km
Suite à une suggestion de Rosie, nous empruntons une nouvelle route de montagne, la Tam 126. Elle est sinueuse au début, très agréable jusqu’à San Luis Potosi. Paysages plus spectaculaires; végétation de type « bruyère », couvrant les sommets et les flancs de montagnes, avec une grande variété de cactus et plantes grasses qui surplombent cette végétation basse. Comme nous avons fait le choix d’éviter les autoroutes payantes, les ‘libre’ nous surprennent par leur qualité; très facile à s’y promener. Jusqu’à présent, la plupart des routes ne sont pas stressantes à conduire. Les nombreux ‘topés’ ne dérangeront pas trop nos véhicules. La mauvaise réputation de l’essence mexicaine sera une autre fable urbaine; notre camper semble beaucoup apprécier la qualité de l’essence premium
Derrière l’hôtel San Jorge, bien peu occupé ce soir-là, nous campons avec comme seuls voisins, six québécois de la région de Gatineau! Dimanche matin au centre-ville pour une visite de belles églises et parcs de la ville. C’est le début de nos visites de villes coloniales du voyage. San Luis, en ce dimanche matin, a des airs tranquilles de capitale rurale; c’est d’ailleurs la capitale de l’état de San Luis Potosi. Historiquement, la ville a été le site du gouvernement républicain, entre 1863 et 1867; elle a aussi été le site du déclenchement de la révolution mexicaine, au début du 20è siècle, contre la réélection de Porfirio Diaz; elle a donc été un centre important, de sorte qu’elle comporte de beaux édifices et quelques belles places, dont celle en face de la cathédrale, avec une rotonde dédiée à la mémoire de huit musiciens mexicains. À noter aussi, le très beau temple du Carmel, où il a les mêmes carmélites « descalzadas » (déchaussées) qu’à Ronda, en Espagne, au couvent desquelles nous avions le printemps dernier, acheté de délicieuses pâtisseries. Dessinée en damier dès sa fondation en 1592, la ville est facile à visiter et agréable, très propre.

Dimanche 25 et lundi 26-01-2009- SAN LUIS POTOSI-QUERÉTARO-222 km
Départ vers midi pour Querétaro, sur une autoroute ‘libre’. Nous dînerons dans une petite ‘gargote’ sur le bord de la route (Restaurant Jose Cruz -mariscos)et dégusterons une soupe-repas aux fruits de mer tout à fait extraordinaire. Coucher dans un camping associé au Juriquilla Inn et à un Pemex, tous situées sur le bord de l’autoroute; ceci nous permettra d’avoir l’impression de rouler toute la nuit : nous aurons comme musique de nuit la symphonie des freins Jacobs. Quelle merveille! Nous faisons là la connaissance de Mildred, originaire de Jonquière, mariée à Stan Hicks, un fermier manitobain retraité; tous deux voyagent beaucoup et Stan est l’un des collaborateurs remerciés dans le fameux guide des campings mexicains, le Church and Church (Mike and Terri Church). Grâce à Stan, nous obtenons le code qui nous donne accès à une connexion fragile au WiFi local (réseau sécurisé) et nous permet de faire un premier appel par Skype. Premier souper extérieur, la fraîcheur du soir étant moins marquée pour la première fois!
Visite matinale de Querétaro. Fondée en 1531 par un Indien otomi, Conin, dont la statue, impressionnante, se dresse sur la place publique, Querétaro est aussi la capitale de l’État du même nom. L’emblème de la ville est un aqueduc monumental, de 1280 mètres de long et de 23 mètres de hauteur, qui a été construit entre 1726 et 1736; fonctionnel jusqu’à il ya peu de temps, il alimentait les nombreuses fontaines de la ville; il est considéré comme l’un des plus remarquables ouvrages d’art et d’architecture de l’Amérique. Le centre historique de la ville est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité et nous le parcourons en ciblant les églises et parcs aux quatre points cardinaux; à noter en particulier, l’église de Santa Rosa de Viterbo, avec de drôles de contreforts faisant penser à des trompes d’éléphants ou à des souliers d’Aladin. Comme la veille, cette ville-ci est super propre; rien ne traîne. Beaucoup de cireurs de chaussures sur les places publiques, les hommes se faisant un honneur de se mirer dans leurs souliers (ou autre chose, prétendent les gars du groupe). Les gens semblent aisés; c’est tout un contraste avec la pauvreté des campagnes. La mère de la prof d’espagnol de Manon tient boutique (de robes de mariées) ici et nous nous y sommes rendus, mais la proprio n’était pas sur les lieux.

Lundi 26 et mardi 27-01-2009- QUERÉTARO-GUANAJUATO- 127 km
Départ vers 13h pour Guanajuato. Suivant les conseils de notre chauffeur de taxi de Querétaro, nous passerons par San Miguel de Allende et suivrons la route la plus directe, qui s’avère assez panoramique, même si elle nous fait éviter le vrai « panomarico »; celui-ci passe par Dolores Hidalgo et est déconseillé pour les gros véhicules. Des hauteurs, nous apercevons San Miguel de Allende, qui n’a pas fait l’unanimité pour un arrêt; la ville est belle vue d’en haut. La route Mex.67 nous mènera directement à notre camping, le Bugamville RV Park, où rapidement, il manquera d’eau et où quelques coyotes tenteront, avec succès, de nous tenir réveillés durant les deux nuits que nous passerons là. La vue sur les collines et les vallées environnantes est toutefois agréable; de plus, nous y sommes en majorité, seuls deux autres campers américains étant en place à notre arrivée; le lendemain, un autre couple de Québécois se joindra à nous, Paul et Louise de Rosemont, des habitués du Mexique. Paul a déjà été marié à une Lise Leduc de Beauharnois, qui est maintenant décédée et dont le père travaillait à Hart and Smith : drôle de coïncidence, n’est-ce pas, mon amie Lise?
Avec environ 130,000 habitants, Guanajuato est plus petite que les deux précédentes, dont la population dépasse les 650,000. Le nom vient d’une expression purépecha –la tribu qui a développé la ville- et signifie « lieu de la montagne des grenouilles», cause de la forme de la colline. Habitée par les Indiens Chichimèques, la ville a été soumise et dominée par l’Espagnol Nuno Beltran de Guzman, à partir de 1530. Jusqu'à présent, c’est notre coup de cœur : on comprend que la ville soit classée au patrimoine mondial de l’humanité.
La journée de mardi a été magnifique. Départ le matin en autobus vers la ville, à 11 km du camping; dès notre arrivée au centre, nous sommes repérés par un guide touristique qui nous semble honnête et nous convenons d’un tour de ville en camionnette; on lui donne rendez-vous vers 13h30. Chacun veut d’abord marcher le centre-ville. Superbe. Le jardin Union est bordé de lauriers d’Inde immenses aux cimes entrelacées, qui forment une voûte de fraîcheur au centre de la ville. L a Plaza de la Paz, avec son monument à la paix sous forme de figure féminine –la Mona- couronnée de lauriers : ce sera le choix de ceux qui veulent prendre la margarita ou la cerveza, pendant que d’autres vont visiter la basilique Notre-Dame de Guanajuato!
Bâti au pied du Cerro del Cubilete (colline du haut-de-forme), le centre historique est entouré par des constructions colorées, étagées sur les versants des montagnes. On peut accéder à une vue en hauteur par un funiculaire qui nous mène à la statue de El Pipila, en hommage à un héros de la guerre d’Indépendance. Du haut des collines, c’est une ville aux couleurs vives et contrastées: les Îles de la Madeleine en ville! La ville s’est développée en raison de l’importance des mines d’or et d’argent qui y ont été découvertes dès 1520 et dont certaines sont encore en opération; elle a toujours été prospère et est aujourd’hui un centre culturel et universitaire très animé, siège, notamment, du Festival international Cervantès, le plus important du genre, qui se tient chaque année en octobre.
Nous rejoignons notre guide, avec un peu de retard, et débutons notre tour vers 14h00; jusqu’à 17h00, nous aurons droit à une visite véhiculée sur le fameux « panoramico », ce qui nous confirme que nous avons très bien fait de l’éviter pour venir ici. Notre guide es un as du volant et nous amène successivement à des points d’intérêt : le musées des momies (un peu macabre, mais impressionnant), la mine Nopal, site d’expérimentation pour les étudiants de la faculté de génie minier, située à proximité; le Templo de San Cayetano de la Valenciana (saint Gaétan le confesseur : on ne savait, pas Gaétan, que tu avais un tel saint patron!); la mine de la Guadelupe, la première, dont le terrain sert maintenant de parcours de golf assez exceptionnel et escarpé; la mine de Rayas, encore en opération, dont l’épaisseur des murs fait penser, de près comme de loin, à une forteresse médiévale; en fait, les Espagnols, en développant ces mines, les entouraient de murs pour éviter de se faire voler le fruit de leurs extractions.
Après les collines escarpées, notre guide nous amène dans les tunnels de la ville. Par manque de rues en surface, 10.5 kilomètres de tunnels ont été creusés depuis les années ’70 pour faciliter la circulation et le stationnement dans la ville. Un labyrinthe sous-terrain où il faut certainement un peu de temps pour se repérer! Par ces tunnels, notre guide nous amène à l’autre bout de la ville, dans le quartier des ambassades, où se trouve le Presa de la Olla, un petit lac auquel n’a rien à envier le lac des Castors. Ceci marque la fin de notre très apprécié tour guidé : nous remercions el senor Navidad qui nous laisse sur la place d’entrée, d’où nous retournons à la Plaza de la Paz pour un souper festif sur la terrasse : quelle dure vie!
Le lendemain matin, avant de partir, notre mécano qui ne veut pas perdre la main, change un filtre à essence. Si cela continue, il aura fait, morceau par morceau, une super mise au point pendant le voyage!

Mercredi 28 et jeudi 29-01-2009- GUANAJUATO-GUADALAJARA-335 km
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : une chance que mardi fût super! La route choisie pour se rendre à Guadalajara, passant par Irapuato, la Piedad de Cabadas et Ocotlan, était un peu plus longue mais devait nous éviter le périphérique à l’approche de Guadalajara et nous amener directement au camping San José del Tajo ; après six longues heures de route, avec des paysages ordinaires, des villages couci-couça (sauf la région d’Ocotlan), des routes maganées à la québécoise, nous avons manqué la sortie et abouti sur le périphérique à l’heure de pointe! L’heure de pointe a cependant été un avantage, car le fait de rouler lentement nous a permis de trouver le camping, ce qui n’était pas une tâche facile.
Bernard résume notre ‘’merveilleux séjour’’ à Guadalajara : six heures d’auto, une heure de tape-cul (à partir du camping) pour aller au centre-ville, une heure de marche pour voir le centre historique, une demi-heure d’autobus touristique pour se rendre Tlaquepaque, la banlieue artisanale à 10 km, une autre demi-heure pour en revenir et reprendre le tape-cul pour une heure de retour au camping. Pour nous distraire et à tour de rôle, deux énergumènes tentent de nous vendre, pour l’un des HALLS pour la gorge, pour l’autre, de la crème à main. Le second n’ayant rien vendu se lance dans une chanson que met en valeur une superbe voix; ce sera plus payant pour lui! Sur le chemin du retour, les amuseurs se trouvent aux intersections, lors des feux rouges : jongleur, mime, mariachi; ça change des spongees!
Indépendamment des remarques de Bernard, le centre historique de Guadalajara est intéressant et différent des autres par la grandeur de ses places (4 importantes au centre). On doit savoir que la ville, en plus d’être la capitale de l’état du Jalisco, est l’une des trois plus importantes au Mexique (plus de 4 millions d’habitants. Au Palacio de Gobierno, à notre corps défendant, nous acceptons d’être guidés par Sr Chaolin, qui impose ses services avec une insistance désagréable, voire impolie (have you got a brain?, dira-t-il devant notre refus initial). Il nous interprète cependant en français (il peut le faire dans huit langues) et de façon magistrale, les magnifiques et impressionnantes murales de José Clemente Orozco, qui sont une critique virulente des autorités politiques, qu’elles soient capitalistes, socialistes, marxistes ou ecclésiastiques. A ne pas manquer!
À Tlaquepaque, nous cherchons au départ les mariachis, nés à Guadalajara (en fait, à Cocula, tout près); ceux que nous voyons sont à la recherche de clients payants et ne semblent pas nous considérer comme des ‘’prospects’’ intéressants; mais finalement, nous profiterons du spectacle qu’ils vont donner à un jeune client pas mal ‘’avancé’, qui donne un show autant que les musiciens, dont il connaît par cœur toutes les chansons. Malgré sa vocation de centre artisanal, la ville est tranquille et nous surprend à cet égard; nous nous contentons de regarder; personne n’est encore dans l’esprit d’acheter. Le concert de mariachis sera le point fort de notre visite.

Vendredi 30-01-2009 GUADALAJARA-VILLA CORONA- 43 km
Un déplacement de 30 minutes nous amène à un camping avec piscines thermales. Bernard prétend s’être brûlé en entrant dans l’eau : trop chaude, dit-il (40*C). Nous avons droit aux premières toilettes de type nord- américain. Jusqu’à aujourd’hui, nous les cotions de 0 à 2 sur 10, tout en étant très généreux. Ici, il y a beaucoup de québécois installés pour l’hiver sans trop bouger. Nous sommes trop nomades pour ce style de voyage.
Enfin, Corona nous permet d’utiliser les vélos. À défaut de marche rapide, une bonne côte en bicyclette nous démontre que la mise en forme ne se détériore pas trop.
La température doit intéresser les québécois qui osent lire ce blogue. Les journées sont toutes ensoleillées; on nous dit que ce sera comme cela pendant tout le voyage. La conduite du camper exige que le pauvre chauffeur recouvre son bras gauche d’une serviette afin de ne pas le faire cuire comme sur un BBQ. Comme nous sommes en altitude depuis le début de notre séjour mexicain, les nuits sont très fraîches. On a même froid le matin; mais qui sommes-nous pour nous plaindre? Il est certain qu’à notre retour, nous aurons besoin d’aide psychologique pour nous réadapter à nos saisons québécoises. Vivre deux étés durant la même année sera tout un défi. Soyez compréhensifs lorsque vous nous reverrez.
Nous avons acheté et téléchargé une carte du Mexique pour notre GPS TomTom avant de partir; nous étions un peu sceptiques sur sa fiabilité. Au début, le GPS aimait nous surprendre en nous invitant à parcourir des routes de terre. Il sait maintenant que cela ne nous intéresse pas. Il est de plus en plus fiable. Manon et Lisette l’ont baptisé ‘GISÈLE` pour qu’il nous aide dans nos déplacements. Leur mère était une championne pour retrouver les choses perdues; alors ‘GISÈLE’ nous guidera en toutes circonstances pendant notre voyage.
Nous nous dirigerons vers la mer dimanche (plus de 300 km vers La Placita). Nous y passerons une semaine. L’enfer quoi!
À bientôt donc, au gré de la possibilité de nos connexions et de la rapidité de nos rédactions, vu les grandes occupations balnéaires qui nous attendent dans les prochains jours!